Gouvernance des données : un avantage concurrentiel décisif pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire

Avec l’affaire Snowden / NSA, le grand public commence -enfin- à prendre conscience de l’importance vitale des données personnelles qui, dans notre monde numérique, sont devenues un double de notre identité physique.

Les acteurs économiques doivent maintenant intégrer pleinement dans leur stratégie la dimension numérique de leur activité - interne comme externe, ne serait-ce que pour se préparer à répondre aux interrogations de leurs clients, collaborateurs ou partenaires.

Les acteurs de l’économie sociale et solidaire, parce qu’ils placent l’individu au cœur de la finalité de l’économie, sont tout particulièrement concernés par cette interrogation. Non seulement ils ont une obligation éthique de mise en conformité de leurs pratiques numériques avec cette finalité, mais ils peuvent en tirer un avantage concurrentiel -structurel même- décisif face aux acteurs de l’économie capitaliste classique.

Les acteurs de l’ESS sont-ils conscients de ces enjeux ? Ne peuvent-ils apprendre, et prendre exemple, d’acteurs moins traditionnels (logiciel libre, par ex.) sur les bonnes pratiques à adopter ? Comment cette stratégie influencerait-elle leurs pratiques ?